Posté le 11/03/2007
Le Chatyre

Des chats, pas de chiens, des oiseaux en fil de fer ou d’inox, en plâtre, en fer, en bronze, bref de drôles d’oiseaux et puis le retour du bois, récupéré, dans le fleuve qui passe, comme de l’hiver qui s’achève, ou du bois tout neuf, transformé, étiré, gravé sculpté pour former de frêles silhouettes allongées, jusqu’à ne laisser voir que l’essence d’un être, d’une vie, d’une attitude. D’autres matières aussi, qui tirebouchonnent de curieuses bestioles, ou dessinent de bizarres dégaines en plexiglas coloré…
"Par un joli soir du mois de mars
j'ai vu un oiseau noir et blanc marcher sur l'eau,
j'ai vu des chats tirbouchonnés de fil de frise, des gris, un vert de grise,
un coq, un sanglier et plein d'autres choses,
et même un homme à cravate noire pousser un cri,
brûler un oiseau de nuit
et pondre un oeuf qui rit,
y'avait des bulles, des encres au mur et des amis,
Merci Daniel pour ce chant là
Raphaële"
Informations : Pas d'info
Posté le 11/09/2007
Labyrinthique à la chapelle st Jean

Installation labyrinthique dans un bijoux d'architecture du XIIIe siècle
L’installation épouse la configuration en trois parties de l’architecture de la chapelle.

Dans la première travée, sont alignés de manière rigoureuse, une série identique dans leur technique de 16 sculptures filiformes représentant une humanité nombreuse et varié, venue là dans l’espoir de trouver des réponses à l’éternelle question du sens de la vie.
A l’avant se trouve alignés tout aussi rigoureusement, 4 personnages différents, et qui pourraient avoir accédé à une certaine connaissance !!!
Cette rigueur dans le placement pourrait correspondre au cadre de la loi qui régit la société des hommes et de la nature ; une certaine liberté leur étant accordé dans leur mouvement propre à chacun ; aucune hiérarchie n’est apparente si ce n’est un placement esthétique.

Un ordre labyrinthique occupe la deuxième travée. Le choix du labyrinthe est dictée par son origine de 10 000 ans, et censé représenter le chemin à suivre vers la connaissance.
Celui-ci, construit en matériau moderne, en évoque une ruine, qui a subit les outrages du temps, et se trouve occupé par une famille de chats, dont les préoccupations sont très éloignées de celle de l’homme.

Le chœur, qui depuis l’entrée de la chapelle, attire tout les regard, est occupé à droite, par un mendiant, ce qui est étonnant puisque sa place réservée habituellement et plutôt sur le parvis, en manière de rejet. Ce mendiant est tout de même un peu particulier puisqu’il a écrit sur des calicots, en plusieurs langues « j’ai faim ». Mais sa soif de faim peu aussi vouloir dire qu’il a faim de savoir, et il a l’air d’être plongé dans un abîme de réflexion, entouré d’une cage colorée.

En face, un animal puissant et vindicatif tente de s’ouvrir un chemin à travers un grillage. Son trophée sort d’un miroir à trois faces, qui renvoie à la fois ses profils, mais également notre reflet. Notre reflet nous interroge…

Et si la solution de toutes nos questions était inscrite sur le socle en pierre qui supporte le Phoenix ? Du bec de l’animal mythique, jaillit un corps féminin, comme une promesse de commencement… mais attention car derrière, un monstre, privé lui du guide de la connaissance, jaillie simultanément.
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